Gilles DOUCET a succédé à son père en reprenant l’entreprise familiale créée en 1964. L’exploitation est définitivement orientée vers la culture raisonnée « Traiter le moins possible » explique-t-il, quand on lui demande quelle est la particularité de sa méthode de culture. Pour cela, il utilise le paillage biodégradable. Cette technique permet une plantation sans nécessité de désherbage. Ils ont commencé il y a plusieurs années à utiliser cette méthode qui dans un premier temps économisait la main d’œuvre devenue trop onéreuse puis dans un second temps, offrait un mode de culture réduisant l’utilisation de produits désherbants. Il en résulte aujourd’hui une culture plus qualitative et plus saine : les salades sont plus grosses et plus propres puisqu’elles ne touchent pas la terre. M. Doucet cultive tomates, concombres, salades, poireaux, choux, épinards, persil et radis.
Après un début de carrière dans un tout autre univers professionnel (le secteur médical), Sandra Landrin a choisi de reprendre l’exploitation de ses parents. Elle avait déjà appris les rouages du métier en les accompagnant pendant son enfance. La culture est celle de la Vallée de la Seine : des petits fruits rouges (groseilles, cassis, framboises…). Puis des mirabelles, des prunes, des Reines Claude, des quetsches… Sandra LANDRIN a fait le choix d’une culture raisonnée et intégrée. L’observation de la nature et l’analyse orientent les décisions de traitement : des pièges à insectes sont posés pour faciliter les choix d’intervention. Les mauvaises herbes sont tolérées si elles n’impactent pas la culture. Dans son exploitation, les rendements sont moins importants que dans la culture intensive mais la qualité est la récompense de ces efforts d’une agriculture intelligente et bonne pour l’homme et la nature.
Monsieur ROSSIGNOL a repris la production de son père à l’âge de 18 ans. Il avait démarré 2 ans ½ plus tôt, pour apprendre le métier à ses côtés. Très vite poussé dans le quotidien d’un producteur de salades et autres verdures, il constate aujourd’hui, en 2015, les importantes évolutions du métier. Tout d’abord, les machines ont remplacé les ouvriers. Ce changement forcé était indispensable à la survie de l’exploitation. Ensuite, il constate que les comportements du consommateur ont évolué. Dorénavant, il faut proposer des légumes quasiment prêts à consommer. M. Rossignol a déjà étudié la pérennité de sa production puisqu’il envisage que son fils reprenne la suite.
Luc Lenoble attache une importance toute particulière au dialogue avec les consommateurs : pour lui rien ne vaut une explication sur une nouvelle variété pour inciter les clients à la goûter. Attentif à la qualité et au bon goût des fruits, Luc Lenoble a choisi de cultiver en lutte intégrée. Ce type de culture consiste à traiter en plus faibles quantités et à favoriser l’utilisation d’auxiliaires (insectes entomophages, c’est-à-dire des insectes prédateurs). L’exploitation est familiale : les vergers ont été plantés par ses parents et un oncle dans les années 1960. Aujourd’hui, l’entreprise cultive, conditionne et commercialise pommes et poires.
L’époque de la consommation massive de fruits et légumes en dehors de leur saison semble révolue. Les produits locaux et de saison suscitent un regain d’intérêt. Olivier Halé constate que « les consommateurs sont plus attentifs que par le passé » et « les produits locaux intéressent à nouveau les consommateurs ». Cette observation l’a conduit à dédier 20 hectares sur 74 aux légumes (choux, carottes, poireaux, pommes de terre, salades, haricots et petits pois). Les productions locales ont un réel potentiel aujourd’hui.
L’exploitation d’Anthony LOPPIN a été transmise par ses parents. Il y a plusieurs années, il décide de se diversifier pour assurer la pérennité de son activité. Il cultive alors les pommes de terre, les carottes, le céleri et les poireaux. Ses choix se sont aussi orientés vers une culture raisonnée et plus précisément une certification « Globale 4 » à vocation sociale et environnementale afin de commercialiser ses produits dans toute l’Europe. Monsieur LOPPIN vient également de faire l’acquisition de 2 hectares de terre certifiée biologique pour cultiver les lignes de maraîchage (tomates, courgettes, aubergines…). Le regain d’intérêt des consommateurs pour les légumes le réjouit et laisse deviner un avenir alimentaire plus rassurant et équilibré.
La société Ajour est une entreprise familiale fondée en 1975 par André Ajour. Aujourd’hui, ses 3 enfants lui succèdent et perpétuent des valeurs fortes telle : la qualité des produits toute l’année.
Leur volonté est de travailler en Protection Biologique Intégrée (PBI). Ils veillent à l’équilibre des populations d’insectes (équité en nombre des insectes appelés « ravageurs » et les polyphages).
La famille Clamen travaille avec l’une des plus anciennes maisons de producteurs de Chateaurenard. Leur mission consiste à reconditionner les salades avant de les vendre, notamment sur les marchés. En contact direct avec les consommateurs, ils recueillent leur avis et s’attachent à proposer des produits de qualité pour leur plus grande satisfaction.
Producteur depuis 4 générations, Daniel Marin revendique une agriculture raisonnée dans le respect de l’environnement et de la santé des consommateurs. Dans sa production, les opérations de taille et d’éclaircissage se font manuellement et la cueillette est réalisée à maturité.
Les Vergers de la Valloire sont situés sur un terroir et un climat propices à la production de poires. Producteurs depuis 4 générations, Raphaël et Arnaud soignent leur manière de travailler le fruit tant sur l'aspect gustatif qu'esthétique. Guidés par le plaisir du consommateur avant tout, ils veillent au respect de la saisonnalité des poires.
favorisant la diversification de notre offre : qualitative plutôt que quantitative.
Nous sommes la deuxième génération de producteur indépendant. Pour nous, l'avenir passe par la diversification et la nouveauté. Nous avons d'ailleurs créé une marque "Tête de Pomme",
pour inciter les enfants à manger plus de pommes.
Sur un simple coup de fil, nos endives sont cueillies le matin et chargées le jour même pour être distribuées. La culture de l’endive nécessite un savoir-faire particulier transmis de père en fils dans cette famille de maraîchers. Une belle endive bien faite nécessite de l’expérience et de la méthode Cultivée en plein air, l’endive est repiquée pour être “forcée” en salle, dans l’obscurité. Elle atteint sa maturité au bout de 21 jours.
J’adhère à une charte de qualité nationale pour offrir des fruits de haute qualité, dans le respect de l’environnement et des hommes et des femmes qui les produisent. Le Verger du Colombier est une entreprise familliale attachée aux exigences environnementales et aux modes de production (phyto sanitaire) qui demandent utilisation des produits en fonction des besoins : Nous avons fait le choix d'une culture raisonnée.
Notre entreprise familiale emploie 12 salariés à temps plein. La méthode que nous avons choisie consiste à cultiver les champignons en cave (il s'agit d'ailleurs d'une carrière d'extraction de pierres) avec du composte à base de fumier de cheval. Nous rejetons la culture intensive et préférons un produit qui prenne le temps de grandir. Il faut 15 jours à un champignon pour arriver à maturité.